Ce que révèle vraiment la question de la richesse héritée

publié le 28/11/2025

Label(s) :  droits de succession

Les chiffres publiés récemment sur l’origine des grandes fortunes mondiales montrent une réalité souvent sous-estimée : dans de nombreux pays européens, la majorité des grandes richesses ne sont pas « self-made », mais héritées.

La Belgique ne fait pas exception : 73% des grandes fortunes y sont transmises plutôt que construites.

Ce constat ne porte pas sur les milliardaires en tant que tels.

Il révèle surtout une vérité plus large, qui concerne toutes les familles, quel que soit le niveau de patrimoine : la transmission intergénérationnelle joue un rôle décisif dans la structuration de la richesse d’un pays.

Mais là où les chiffres interpellent, c’est sur un autre point.

Alors que l’héritage représente, pour la plupart des familles, l’événement financier le plus important d’une vie, il reste étonnamment très peu préparé.

Trop souvent, la succession se règle dans l’urgence.
Trop souvent, elle crée des tensions évitables.
Et trop souvent, elle est laissée au hasard plutôt qu’à la réflexion.

Or, la différence entre un patrimoine qui se transmet dans la continuité et un patrimoine qui se fragmente tient généralement à une chose : l’anticipation.

L’anticipation fiscale, bien sûr, mais aussi l’anticipation humaine :
– clarifier les volontés ;
– protéger le conjoint survivant ;
– organiser l’équité entre les enfants ;
– préparer la gouvernance d’un bien ou d’une entreprise ;
– éviter les erreurs irréversibles.

Dans un pays où la richesse est majoritairement héritée, la question essentielle n’est pas de savoir d’où vient le patrimoine mais comment il est transmis, et dans quelles conditions il permettra réellement de préserver la cohésion familiale.

La planification successorale n’est pas un luxe.
C’est un acte de responsabilité.

Et c’est souvent la meilleure manière de transformer un héritage en un véritable projet familial.

Sogef : Une solution juste, pas juste une solution