La meilleure façon d’éviter le drame est d’écrire votre propre scénario

publié le 16/10/2025

Label(s) :  droits de succession

 

Il y a des histoires vraies que même les meilleurs scénaristes n’oseraient pas inventer.
Celle d’Amicie de Spoelberch en fait partie.


Issue de l’une des plus grandes fortunes belges, la vicomtesse épouse en 2001, à l’âge de 79 ans, un ingénieur serbe naturalisé belge, de quinze ans son cadet : Luka Bailo. Un mariage qui surprend sa famille. Non seulement à cause de la différence d’âge, mais surtout en raison du passé trouble de Luka. Ce dernier est en effet mêlé à plusieurs affaires judiciaires en Belgique dont une perquisition ayant révélé plusieurs millions d’euros en espèces.

Trois ans plus tard, Luka décède. Peu avant, Amicie avait adopté ses deux beaux-fils adultes, Alexis et Patrice. Après la mort de son mari, elle tente de revenir sur cette adoption mais il est trop tard. La justice ne l’autorisera pas à effacer ce geste.

Lorsque Amicie s’éteint en 2008, l’héritage devient le cœur d’une bataille feutrée mais colossale : en 2010, un accord secret signé à Genève attribue près de 589 millions d’euros aux fils adoptifs tandis que le reste de la fortune part dans une fondation familiale. L’histoire aurait pu s’arrêter là si le fisc belge n’avait pas décidé de rouvrir le dossier. Selon lui, les droits de succession auraient dû être payés en Belgique et non au Luxembourg. Les enquêtes s’enchaînent jusqu’à éclabousser l’avocate des héritiers, finalement acquittée en 2023.

Ce récit, digne des plus grands thrillers, n’est pas une exception. Il illustre ce que nous observons régulièrement chez Sogef : lorsque la planification successorale est repoussée ou mal maîtrisée, les émotions, les tensions familiales et les erreurs juridiques prennent le dessus.

Anticiper, protéger, structurer. Tel est notre rôle pour que la transmission patrimoniale reste une étape de paix et non un champ de bataille.

La meilleure façon d’éviter le drame est d’écrire votre propre scénario. Avec lucidité et avec des experts.

Sogef : Une solution juste, pas juste une solution