Giorgio Armani : une succession sans héritiers directs, mais pas sans planification !

publié le 11/09/2025

Label(s) :  droits de succession

Le décès de Giorgio Armani a marqué la fin d’une époque pour la mode italienne. À 91 ans, le créateur n’avait ni enfant ni conjoint pour reprendre directement les rênes de son empire.

Et pourtant, rien n’a été laissé au hasard. Depuis des années, Armani avait pris soin de baliser l’avenir :
• La création d’une fondation pour préserver l’indépendance de la maison de couture.
• L’implication progressive de sa sœur, de ses nièces, de son neveu et de son plus proche collaborateur.
• Des statuts précis encadrant les décisions stratégiques futures, jusqu’à la possibilité d’une entrée en bourse différée.

Mieux encore, il avait clarifié son souhait :
« La fondation, dirigée par les personnes les plus proches de moi, décidera de l’avenir du groupe Armani. »

Autrement dit, Giorgio Armani n’a pas seulement pensé à la structure juridique, il a aussi désigné les personnes en qui il avait confiance pour protéger son œuvre et en assurer la continuité.

Cet exemple attire l’attention parce qu’il concerne un empire mondial. Mais chez Sogef, nous savons que ces enjeux ne concernent pas uniquement les grandes fortunes.

Chaque famille, chaque entrepreneur, chaque dirigeant est confronté tôt ou tard à la question de la transmission.

Qu’il s’agisse d’une entreprise familiale, de biens immobiliers ou de simples souvenirs de famille, plus cette réflexion débute tôt, plus elle permet d’éviter les conflits, d’assurer la continuité et de préserver la valeur du patrimoine.

L’héritage d’Armani nous rappelle une vérité universelle : planifier, c’est transmettre en conscience et offrir de la clarté et de la sérénité à ceux qui nous succèdent.