La transmission d'entreprise touche avant tout l'humain

publié le 28/08/2025

Label(s) :  droits de succession

La transmission d’une entreprise familiale est souvent présentée comme une affaire de chiffres, de fiscalité ou de droit.

Mais comme le rappelle, avec beaucoup de justesse, Valérie Denis dans L’Echo, elle touche avant tout à l’humain. Et c’est précisément là que se joue une grande partie de la réussite… ou de l’échec d’une telle opération.


Frustrations, rancœurs et blessures familiales constituent souvent des non-dits qui fragilisent davantage la pérennité de l’activité d’une société que les contraintes fiscales.

Comment vous dire ? Pour beaucoup de dirigeants ou dirigeantes, l’entreprise est bel et bien « l’autre enfant » de la famille. S’en détacher, c’est renoncer à une partie de soi.

Quant aux enfants, ne pas entendre leur désir d’implication – alors que trois quarts d’entre eux souhaitent jouer un rôle, même s’ils ne sont pas actifs dans l’entreprise de leurs parents – peut laisser des traces indélébiles.

Des solutions existent pour éviter ces écueils : chartes familiales, conseils de famille, espaces de dialogue formalisés…

En planification patrimoniale, ces outils peuvent grandement aider.

En effet, préparer une transmission d’entreprise ne consiste pas seulement à organiser la répartition d’actions ou d’actifs.

C’est aussi travailler sur la confiance mutuelle, créer les conditions pour que les générations puissent se parler et veiller à ce que l’héritage ainsi transmis ne soit pas seulement matériel, mais aussi porteur de cohésion.

SOURCE : lecho.be