Planifier sa succession pour donner du sens à ce qu'on laisse

publié le 10/06/2025

Label(s) :  droits de succession

Dans un précédent post relatif à la succession du baron Ullens, quelqu’un a mentionné en commentaire le nom de Marlene Engelhorn. Je ne la connaissais pas. J’ai creusé par curiosité et ce que j’ai découvert m’a donné envie de vous le partager.

Marlene Engelhorn est une jeune héritière autrichienne, descendante du fondateur de BASF.

A l’âge de 30 ans, elle a pris une décision rare : refuser de garder la totalité de son héritage. Elle a ainsi choisi de redistribuer 25 millions d'euros à un fonds géré par un panel de 50 citoyens tirés au sort, pour que ce soit la société elle-même qui décide de l’allocation de cette richesse.

Mais Engelhorn ne s’est pas arrêtée là.

Militante pour une fiscalité plus équitable, elle a cofondé l’initiative Tax Me Now, qui regroupe des personnes fortunées réclamant une taxation plus forte des grandes fortunes.

Elle dénonce aussi l’absence d’impôt sur les successions en Autriche depuis 2008, considérant que l’accumulation héréditaire de richesses nuisait à la démocratie.

Sa démarche soulève des questions qui, chez Sogef, résonnent souvent lors de nos accompagnements :
➡️ Faut-il mériter ce que l’on reçoit ?
➡️ Quelles valeurs souhaite-t-on transmettre avec son patrimoine ?
➡️ Comment éviter qu’un héritage divise ou sclérose une génération ?

Certes, tous nos clients ne disposent pas du même niveau de fortune que Marlene Engelhorn et nous n’avons heureusement pas à les convaincre d’en faire le même usage.

Cependant, elle offre un angle de vue particulier qui pourrait nous amener à réfléchir : tout un chacun ne devrait-il pas choisir de donner du sens à ce qu’il laisse ?!?

Sogef SRL: Une solution juste, pas juste une solution.