Héritage : prévenir au lieu de guérir n’est pas qu’une notion médicale

publié le 02/06/2025

Label(s) :  droits de succession

Le 19 avril 2025, le baron Ullens est décédé.
Et quand je lis dans la presse les polémiques relatives à son héritage, je me dis une chose :
Cela ferait un formidable sujet d’examen pour l’épreuve de Droit des libéralités et des successions dans toutes les universités !


Au programme :
- Famille recomposée
- Un des héritiers aurait tué sa belle-mère (ça débute fort)
- Fondation culturelle à l’étranger
- Œuvres d’art transférées en Suisse
- Absence de testament (?)
- Et des biens situés dans trois pays différents.

Une sorte de cocktail explosif pour juristes, notaires et fiscalistes :
Succession internationale + mécénat + indignité potentielle + conflit entre héritiers

Et donc chères étudiantes, chers étudiants, chère audience LinkedIn :

1) Comment pensez-vous devoir partager la succession du baron Guy Ullens si l'absence de testament se confirme ?
2) Le fils accusé du meurtre de sa belle-mère est-il encore héritier tant qu’il n’est pas condamné ?
3) Les héritiers peuvent-ils prétendre à un quelconque droit sur les avoirs détenus par la fondation ?
4) Et quelles sont les règles de dévolution applicables aux biens situés à l’étranger ?

- À vos stylos, vous avez quatre heures.
(Et si vous rendez copie blanche, on ne vous en voudra pas trop.)

Chez Sogef, nous aimons ces cas complexes… quand ils restent sur le papier. ????

Dans la vraie vie, nous préférons les solutionner en amont.
Prévenir au lieu de guérir n’est pas qu’une notion médicale.

Sogef SRL Une solution juste, pas juste une solution.