Selon le site web Notaire.be, le nombre de donations a atteint un niveau record en 2024, tandis que l'âge moyen des donateurs ne cesse lui aussi d'augmenter :
- 72 ans pour les donations immobilières
- 77 ans pour les donations mobilières
Quant aux donataires, ils reçoivent en moyenne leur première libéralité à 49 ans pour une donation mobilière et à 42,8 ans lorsqu’elle porte sur un bien immobilier.
Ces chiffres confirment que ce sont les enfants (et non les petits-enfants) qui sont les premiers bénéficiaires de ces gratifications ; les familles n’ayant vraisemblablement aucune envie de perturber l’ordre naturel des choses.
L’objectif premier est donc d’éviter une taxation du patrimoine familial au titre de droit de succession, laquelle est souvent perçue comme trop importante ou considérée comme injuste.
Autre conclusion, il y a une corrélation logique entre l’augmentation de l’âge moyen des donateurs et l’allongement de la durée de vie.
Cependant, ce dernier point pose question : pourquoi attend-on si longtemps pour organiser sa transmission patrimoniale ?
Une succession anticipée et planifiée, c’est un patrimoine préservé !
Il serait donc quelque peu déraisonnable de ne pas profiter des dispositifs existants pour optimiser la transfert des biens à la génération suivante et limiter la fiscalité !
D’ailleurs, ne dit-on pas qu’un homme (ou une femme) averti(e) (qu’il ou elle soit donateur ou donataire) en vaut deux ?
Sogef SRL: Une solution juste, pas juste une solution.
