L'interprète du Samouraï est décédé à l’âge de 88 ans et celui de Monsieur Dusse à seulement 72 ans !
La différence d'âge entre 88 et 72 illustre bien nos sentiments entre “il aura bien vécu'' et ‘’c’est bien trop tôt pour s'en aller’’.
En matière de planification successorale, l’avantage de la première situation réside dans le fait que la plupart des personnes, à l’aube de la nonantaine, ne travaillent généralement plus et ont eu, de ce fait, davantage de temps pour réfléchir et organiser la transmission de leur patrimoine.
Dans la seconde situation, celle d’un décès soudain, bienvenue dans le monde du malentendu qui porte bien peu de fruits, malgré les affirmations d'un certain Monsieur Dusse ! A cet âge-là, certains travaillent encore – surtout parmi les entrepreneurs – et sont très occupés, de sorte que leur disparition éventuelle fait partie d'un certain déni de réalité.
Avec pour conséquences, en cas de disparition inopinée, que de mauvaises surprises sont susceptibles d’arriver aux héritiers, principalement à ceux qui ont décidé de reprendre le flambeau de l'activité familiale.
Mon collègue Vincent Sepulchre me rappelle souvent, qu'avant un décès, on est dans le domaine du film, tout peut encore y être organisé, pensé, scénarisé et planifié.
A contrario, à la fin du dernier souffle, il n’est plus question de film mais d’une photo… où tout sera figé, à jamais, sur le plan juridique.
Par conséquent, si votre objectif est la pérennisation de votre entreprise au-delà de votre décès et que vous vous sentez encore bien trop jeune pour y penser, il ne reste plus qu'à espérer que sur un malentendu... cela puisse marcher. A défaut, il est préférable d’agir !
Sogef SRL: Une solution juste, pas juste une solution !
